Trésors des églises du Cantal
L’église est un lieu de culte mais aussi de conservation. Les générations s’y sont succédé, parfois depuis le XIIe siècle, et ont laissé le témoignage de leur foi, de leur savoir-faire, de leur vision du monde. Son mobilier, souvent hétéroclite et disparate, est constitué d’œuvres d’art et de modestes réalisations artisanales, mais chaque objet a sa raison d’être et son message à délivrer. Trop souvent, ces œuvres sont uniquement considérées sur le plan esthétique alors que l’église et son décor ne se comprennent vraiment qu’en croisant les éclairages artistique, religieux et sociologique. Quand s’est-on assis dans l’église ? À quel moment le confessionnal apparaît-il ? À quoi sert un retable ? Qui sont les saints représentés sur les vitraux et les statues ? Autant de questions que le visiteur se pose en entrant dans l’édifice, pour prier ou pour satisfaire sa curiosité, et qui restent souvent sans réponse. À partir d’une connaissance exhaustive des églises et des chapelles cantaliennes, cet ouvrage présente les différents types de mobilier, leur histoire et leur usage, les artisans qui ont œuvré à leur réalisation dans le Cantal depuis le XIIe siècle, savants ou modestes, sans se priver de mettre à l’honneur les œuvres les plus remarquables.
Description
À propos des auteurs
Pascale Moulier est archiviste du diocèse de Saint-Flour, spécialiste du patrimoine religieux cantalien et présidente de l’association Cantal Patrimoine.
Pierre Moulier est professeur de philosophie et dirige la revue « Patrimoine en Haute-Auvergne », véritable encyclopédie évolutive du département.
La presse en parle :
Un ouvrage de référence.
Daniel Brugès, La Voix du Cantal, 6 février 2017
Un travail monumental d’enquête sur le terrain et de recherches dans les archives, abondamment illustré, au croisement de la sociologie et l’histoire de l’art.
Isabelle Vachias, La Montagne, 15 octobre 2016
Ces Trésors des églises du Cantal, de Pascale et Pierre Moulier, réalisent avec bonheur cette ambition définie dans l’avant-propos : « comprendre le patrimoine mobilier de nos églises, mais le comprendre en profondeur, dans son histoire, ses usages, ses spécificités. Et en outre participer à sa pérennité ». Excellent programme (qui embrasse d’ailleurs certains biens immeubles par destination), allant des « stalles, cathèdres, bancs et chaises » aux « hommages aux Poilus », en passant par retables, statues, lutrins, peintures sur toile, peintures murales, vitraux, confessionnaux, ex-voto, reliquaires…
Les églises du Cantal sont riches en œuvres d’art, d’un accent rustique ou sorties des grands ateliers, qui ont d’une promenade dans ce département un double pèlerinage, vers des sites majestueux ou bucoliques d’une part, et d’autre part vers de charmantes rencontres esthétiques. Connaissez-vous les Adorations des Bergers de Guy François, celle de Salers avec sa Vierge un peu grande dame et la jolie porteuse de poules, celle de Cheylade avec sa Vierge paysanne et sa magnifique sainte Lucie ?
Les deux auteurs, spécialistes de la Haute Auvergne, ont voulu faire de cet ouvrage abondamment illustré autre chose qu’un inventaire, une initiation aux choses, radieuses ou plus modestes, qui peuplent l’ombre de nos églises, et dont le sens et la fonction tendent à s’effacer rapidement. Les sanctuaires du Cantal, au fil d’un texte soigné et riche, deviennent ainsi un instrument pour retrouver la connaissance de l’art sacré.
Pierre Bénard, Sites et monuments, n° 224, « Notes de lecture », octobre 2017
Informations complémentaires
Poids | 635 g |
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Dimensions | 170 × 240 mm |
Format | Broché, cousu, couverture avec des rabats de 160 mm, format à la française |
Nombre de page | 192 pages en quadrichromie |
Parution | Octobre 2016 |
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